Voyager avec un AOH ? Olivia vous explique comment elle s’y prend
OIivia (25 ans) est passionnée par les voyages depuis son enfance. D’après elle, il y a moyen de partir en voyage sans stress, si on s’organise bien. Elle partage avec plaisir ses conseils avec d’autres personnes atteintes d’un AOH.
Voyager est une grande passion pour Olivia, et elle part toujours bien préparée. « Le fait que mon compagnon soit infirmier est bien utile », dit-elle en riant. Aujourd’hui, sa vie quotidienne se passe normalement, mais voyager en ayant un AOH est une autre paire de manches. « J’emporte toujours mes certificats médicaux, un cold pack, mes médicaments du quotidien et une dose de médicaments d’urgence. »
Pour des vacances de deux semaines, c’est plus que suffisant, mais si on veut voyager plus longtemps, mieux vaut prévoir un peu plus. Olivia partage son astuce : « Mon compagnon et moi aimons faire de longues randonnées itinérantes dans la nature sauvage. Notre dernier long voyage s’est déroulé au Canada. En plus de mon traitement habituel et d’une dose de médicaments d’urgence, mon compagnon avait une pharmacie de voyage complète sur lui. Dans un sac isotherme spécial, car les médicaments ne doivent pas être exposés à des températures trop chaudes. Le sac isotherme a très bien fonctionné, même s’il faisait très chaud en journée. »
Des médicaments en suffisance
Au cours de ce voyage, Olivia a découvert qu’une seule dose de médicaments d’urgence, c’était trop juste. « Dès le début des vacances, de grosses piqûres de moustiques ont provoqué un gonflement de mon visage, et nous avons eu peur qu’une dose de médicament d’urgence ne suffise pas ! Heureusement, mon ami avait pris suffisamment d’antihistaminiques, ce qui a empêché les piqûres de trop gonfler. Nous avons donc réussi à éviter de nouvelles poussées, mais cette mésaventure nous a beaucoup fait stresser. Lors de notre prochain long voyage, je veillerai à emporter des médicaments d’urgence en quantité suffisante ! »
Olivia adapte aussi la prise de ses médicaments à son voyage. « J’ai pris une dose juste avant mon départ, j’en ai gardé une avec moi pour le milieu du voyage et j’ai pris le traitement suivant après mon retour. »
Faites traduire vos certificats médicaux
Et sa prochaine destination de voyage ? « Nous n’avons pas encore décidé, mais ce sera probablement une destination plus exotique. Mais d’abord, on doit économiser un peu. » Pour ce premier voyage dans des pays non occidentaux, elle veut prendre des précautions supplémentaires. « Nous avons testé le sac isotherme au Canada, donc ça ne m’inquiète plus. Mais je vais sûrement faire traduire les certificats et les explications nécessaires en anglais et éventuellement dans d’autres langues. Ce sera utile lors des contrôles douaniers. »
Écrit par The Fat Lady, basé sur d’une interview de Olivia.
Le contenu de cet article est uniquement destiné à des fins d’information et d’éducation. Il ne remplace pas un avis médical ou un traitement par un médecin. Veuillez consulter votre médecin traitant pour des questions et/ou des problèmes de santé spécifiques.
C-ANPROM/BE/HAE/0060 – December 2024.